Mattel Electronics Intellivision
petite
Histoire
Avec l'Atari VCS 2600 et la Philips Vidéopac, l'Intellivision est la troisième console majeure de la fin des années '70.
Contrairement à Atari et Philips, les deux géants qui lui font face, Mattel n'est pas une entreprise à la pointe de la technologie informatique. En 1976, quand le projet Intellivision débute, Mattel est surtout le numéro 1 du jouet, grâce notamment à ses Barbies et autres GI Joe. C'est donc en toute logique que ce projet de développement d'une console de jeu domestique, si il est chaperonné par le département 'Design and Development' de Mattel, est sous-traité à deux firmes d'électronique : General Instrument pour la partie matériel et APh Technology Consultant pour la programmation de la machine. Mattel se garde quand même le choix du design général du système.
Le design de la machine justement est étudié pour en faire non seulement un objet utile, mais aussi décoratif. A l'ère du plastique roi, Mattel mise sur la présence de faux bois (qui rappelle la fausse façade des premières VCS2600) et de faux bronze. Ce mélange donne à la console un certain style et une certaine classe.
En revanche, la grande surprise vient des 'contrôles' (le terme de manettes ne semble pas adéquat pour cette machine). L'Intellivision n'utilise pas de joysticks, pourtant en voie de devenir une norme, mais la combinaison d'un disque et d'un pavé de douze touches (sans oublier quatres boutons de feu). Si l'idée est bonne et permet des contrôles ou des changements d'options simple pour certains jeux (notamment pour la boxe), les commandes se révèlent vite impossibles pour un joueur humain, à moins d'une grande expérience et d'une grande souplesse.
Mais pour une console, le look n'est pas tout. Côté technique, la console vaut ses concurrentes et du point de vue de la logithèque, si elle ne peut possèder tous les hits de la sphère Atari, les jeux sont suffisamment nombreux pour que tous y trouvent leur compte. Après des tests sur le public dans la région de San Francisco, la console est mise en vente fin 1979. Comme beaucoup, elle ne survivra pas au crash de 1983. Mattel avait d'ailleurs déjà tourné les yeux vers les micro-ordinateurs, en lancant l'Aquarius une année auparavant.
Une
page de publicité : Jeux
vidéo Intellivision. Le réalisme dépasse la fiction
(1982)
Avec l'Atari VCS 2600 et la Philips Vidéopac, l'Intellivision est la troisième console majeure de la fin des années '70.
Contrairement à Atari et Philips, les deux géants qui lui font face, Mattel n'est pas une entreprise à la pointe de la technologie informatique. En 1976, quand le projet Intellivision débute, Mattel est surtout le numéro 1 du jouet, grâce notamment à ses Barbies et autres GI Joe. C'est donc en toute logique que ce projet de développement d'une console de jeu domestique, si il est chaperonné par le département 'Design and Development' de Mattel, est sous-traité à deux firmes d'électronique : General Instrument pour la partie matériel et APh Technology Consultant pour la programmation de la machine. Mattel se garde quand même le choix du design général du système.
Le design de la machine justement est étudié pour en faire non seulement un objet utile, mais aussi décoratif. A l'ère du plastique roi, Mattel mise sur la présence de faux bois (qui rappelle la fausse façade des premières VCS2600) et de faux bronze. Ce mélange donne à la console un certain style et une certaine classe.
En revanche, la grande surprise vient des 'contrôles' (le terme de manettes ne semble pas adéquat pour cette machine). L'Intellivision n'utilise pas de joysticks, pourtant en voie de devenir une norme, mais la combinaison d'un disque et d'un pavé de douze touches (sans oublier quatres boutons de feu). Si l'idée est bonne et permet des contrôles ou des changements d'options simple pour certains jeux (notamment pour la boxe), les commandes se révèlent vite impossibles pour un joueur humain, à moins d'une grande expérience et d'une grande souplesse.
Mais pour une console, le look n'est pas tout. Côté technique, la console vaut ses concurrentes et du point de vue de la logithèque, si elle ne peut possèder tous les hits de la sphère Atari, les jeux sont suffisamment nombreux pour que tous y trouvent leur compte. Après des tests sur le public dans la région de San Francisco, la console est mise en vente fin 1979. Comme beaucoup, elle ne survivra pas au crash de 1983. Mattel avait d'ailleurs déjà tourné les yeux vers les micro-ordinateurs, en lancant l'Aquarius une année auparavant.
Une
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vidéo Intellivision. Le réalisme dépasse la fiction
(1982)