Philips Vidéopac G7000
&

Radiola Vidéopac Jet25

petite Histoire

S'il existe un succès européen dans le monde des consoles de jeux, c'est bien du coté de la Vidéopac qu'il faut chercher.
Héritière directe de l'Odyssey (première véritable console sortie en 1972 par Magnavox), et d'ailleurs appellée Odyssey 2 aux Etats-Unis, la Philips Vidéopac G7000 est créée en 1978 suite au rachat de Magnavox par le géant hollandais de l'industrie électronique. Succès européen, grâce surtout à l'implantation de Philips sur tout le marché du continent, aussi bien en hi-fi qu'en électronique industrielle, mais aussi grâce à un habile jeu de licences de productions que la société hollandaise accordera à Radiola (série des Jet25 et Jet27) ou a Brandt (JoPac)...
Pourtant, la machine elle-même ne présente rien de révolutionnaire. Même si les 128ko de mémoire vive peuvent sembler beaucoup pour l'époque, ils restent dans la norme et sont logiquement exploités par la machine. L'apparition des manettes huit directions est certes une innovation (qui deviendra un standard sur quasiment tous les joystick qui suivront...) mais pas véritablement une révolution. Non, la seule chose qui peut véritablement choquer quand on voit pour la première fois cette machine, c'est la présence d'un clavier.
Et de fait, toute la publicité de Philips et de ses consorts se base sur l'Ordinateur Philips Vidéopac G7000, sans que la machine soit véritablement un ordinateur. Bien sûr, il existe une cartouche spéciale permettant de programmer ses propres jeux dans un BASIC conçu pour la machine, mais d'autres consoles de jeu (l'Intellivision ou la VCS 2600) permettront également la programmation via une interface clavier à ajouter. Non, ce qui fait de la Vidéopac une console et non un ordinateur, c'est l'absence de système (ou de langage, plus courant à l'époque) au démarrage de la machine. Les cartouches sont donc obligatoires. D'ailleurs, hors des possibilités de la cartouche n°9 (Programmation), le clavier ne sert que sur une demi douzaine de titres pour entrer son nom dans les meilleurs scores.
La console Vidéopac connait ses heures de gloire en Europe et surtout en France jusqu'en 1983. Elle subit elle aussi de graves revers lors du crash de l'industrie du jeu vidéo, malgré la sortie d'une multitude de modèles (G7200, Vidéopac+, JoPac, N60...)

Caractéristiques techniques

Vidéopac G7000
Année de sortie :
1978
Processeur :
Intel 8048
Vitesse :
?
RAM :
128 ko